La culpabilité ressentie après un inceste ou un viol : comprendre, transformer et se libérer

Introduction

La culpabilité est une émotion complexe et souvent écrasante, particulièrement chez les personnes ayant vécu un viol, un abus sexuel ou un inceste. Elle peut se manifester de manière insidieuse, s’ancrant dans l’esprit et le corps, et devenir un frein à la guérison. Pourtant, il est essentiel de se rappeler que cette culpabilité ne reflète pas une véritable responsabilité. Dans cet article, nous explorerons les raisons pour lesquelles elle apparaît, ses effets sur notre énergie et notre bien-être, ainsi que des pistes pour la transformer en une force personnelle.

Pourquoi ressent-on de la culpabilité après un abus sexuel ?

La culpabilité est souvent un mécanisme de survie. Après un abus, la victime peut se demander si elle aurait pu agir différemment pour éviter ce qui s’est passé. Ce sentiment peut être alimenté par :

La manipulation : De nombreux agresseurs sexuels utilisent des stratégies de discrédit pour maintenir leur emprise. Cela amène la victime à intérioriser une responsabilité qui n’est pas la sienne.

Les croyances sociétales : Certaines normes culturelles ou certains jugements externes peuvent accuser, à tort, les victimes de leur propre souffrance.

Le besoin de contrôle : En prenant la responsabilité de l’abus, la victime peut avoir l’illusion de regagner un certain pouvoir sur une situation qui lui a échappé.

Quelles formes peut prendre la culpabilité ?

Après un abus sexuel, elle peut revêtir de multiples aspects. Ces formes souvent entrelacées requièrent une exploration progressive pour en dénouer chaque facette. Voici quelques-unes des principales formes rencontrées :

Culpabilité de l’avoir « permis » ou « provoqué »

  • Pensées fréquentes : « Je n’ai pas dit non assez fort », « Je n’ai pas réussi à me défendre », ou « C’est ma faute ».
  • Origine : Le sentiment de responsabilité est souvent amplifié par des messages de l’agresseur, du type : « Tu l’as voulu » ou « Tu m’as provoqué ».
  • Conséquence : Une autocritique intense et une incapacité à différencier la responsabilité réelle de l’agresseur de sa propre position de victime.

Culpabilité de ne pas avoir parlé plus tôt

  • Pensées fréquentes : « Pourquoi ai-je gardé le silence si longtemps ? », « Si j’avais parlé, ça ne serait peut-être pas arrivé à d’autres ».
  • Origine : Sentiment d’avoir « échoué » à dénoncer l’abus ou de ne pas avoir protégé d’autres victimes potentielles.
  • Conséquence : Une honte persistante qui alimente la dépréciation de soi.

Culpabilité envers l’agresseur

  • Pensées fréquentes : « C’est quelqu’un que j’aime (ou aimais) », « Je vais détruire sa vie si je parle ».
  • Origine : Ce sentiment est amplifié dans les cas où l’agresseur est un proche (parent, conjoint, ami). Cela crée un conflit interne entre loyauté et justice.
  • Conséquence : Bloque souvent l’expression ou la reconnaissance de la douleur.

Culpabilité face à la famille ou à l’entourage

  • Pensées fréquentes : « Je vais diviser ma famille », « Ils ne me croiront pas, je vais tout gâcher ».
  • Origine : Peur d’être la cause d’un conflit familial ou de subir des reproches pour avoir brisé le silence.
  • Conséquence : Renforce le sentiment d’isolement et le poids de la souffrance non partagée.

Culpabilité liée au corps et au plaisir

  • Pensées fréquentes : « Mon corps a réagi, je suis coupable », « C’est parce que j’ai ressenti quelque chose que c’est arrivé ».
  • Origine : Dans certains cas, des réactions physiologiques naturelles (comme l’excitation involontaire) peuvent être mal comprises par la victime, renforçant l’idée erronée d’avoir « participé ».
  • Conséquence : Une déconnexion durable avec son propre corps et une difficulté à accepter le plaisir ou la sexualité.

Culpabilité de ressentir de la colère ou de la haine

  • Pensées fréquentes : « Je ne devrais pas haïr cette personne », « Je suis une mauvaise personne parce que je ressens ça ».
  • Origine : Une éducation culpabilisante ou des croyances sur le pardon et la bonté peuvent amplifier cette charge émotionnelle.
  • Conséquence : Refouler ses émotions empêche leur libération et alimente des blocages énergétiques.

Culpabilité de ne pas aller bien

  • Pensées fréquentes : « Je devrais avoir surmonté ça », « Pourquoi je ne peux pas avancer comme les autres ? ».
  • Origine : Pressions sociales ou personnelles pour « tourner la page » rapidement, minimisant l’impact durable du traumatisme.
  • Conséquence : Favorise un auto-sabotage ou un épuisement émotionnel en essayant de « se réparer » à tout prix.

Comme nous pouvons le voir, la culpabilité est protéiforme et peut s’insinuer dans de nombreux aspects de la vie des personnes ayant subi un abus. Chaque facette nécessite une attention particulière pour être reconnue, explorée et apaisée dans le cadre d’un travail de libération émotionnelle.

Les effets de la culpabilité sur l’énergie et le bien-être

Sur le plan énergétique, la culpabilité agit comme un blocage. Elle peut :

  • Affecter le chakra du plexus solaire : Ce centre énergétique, associé à la confiance en soi et au pouvoir personnel, devient souvent affaibli ou déséquilibré.
  • Alourdir le chakra du cœur : La culpabilité peut créer une barrière à l’amour de soi et à la compassion.
  • Provoquer une stagnation énergétique générale : Lorsque les énergies ne circulent plus librement, cela peut entraîner fatigue, anxiété et un sentiment de déconnexion.

Comment transformer cette culpabilité en force personnelle

La bonne nouvelle est qu’il est possible de transformer la culpabilité en un levier de transformation personnelle. Voici quelques pratiques pour amorcer ce chemin :

Un travail psycho-thérapeutique va identifier et comprendre l’origine de la culpabilité, ce qui permettra de lui redonner sa juste place. C’est déjà un grand pas en avant.

Les pratiques énergétiques peuvent aider à rééquilibrer les centres d’énergie touchés et à faire remonter des émotions que nous accueillerons et transmuterons ensuite.

Le pardon envers soi s’avère essentiel pour relâcher le poids émotionnel. Des affirmations positives comme « Je me libère de la culpabilité et choisis de m’aimer pleinement » peuvent être répétées quotidiennement.

Accompagnement bienveillant : Travailler avec un praticien en soins énergétiques permet d’explorer les blessures profondes dans un espace sécurisant.

Les rituels de libération procurent de beaux résultats, comme par exemple, écrire une lettre à soi-même où l’on exprime cette culpabilité avant de la brûler symboliquement pour marquer un nouveau départ.

Exemple inspirant de transformation

Une cliente accompagnée ressentait une importante culpabilité suite à des abus subis dans son enfance. Nous avons réalisé des séances énergétiques centrées sur ses émotions, ses ressentis et un travail de libération des énergies bloquantes sur le chakra racine, le chakra sacré, celui du plexus solaire et du cœur. Elle a progressivement retrouvé confiance en elle et s’est reconnectée à son pouvoir personnel. Aujourd’hui, elle avance avec une force nouvelle et inspire son entourage.

Conclusion

La culpabilité ressentie après un abus n’est pas une fatalité. On peut comprendre son origine et travailler sur ses énergies pour transformer cette émotion en une source de force et de résilience. Si vous ressentez le besoin d’être accompagné(e) dans ce processus, n’hésitez pas à me contacter. Ensemble, nous pourrons explorer des chemins de libération et de reconnexion à votre essence profonde. 

Choisissez l’accompagnement énergétique qui vous convient :

des rendez-vous individuels par zoom ou téléphone
des rencontres collectives
un soin énergétique audio pour un travail en profondeur sur la culpabilité

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